Le système d'arme « hélicoptère » : ne pas renoncer à la logique interarmées
Le ministère de la Défense (MINDEF) dispose d'une flotte importante d'hélicoptères (environ 500, dont près de 65% dans l'armée de terre) de modèles assez variés (une quinzaine) répartis entre les 3 armées et positionnés sur un nombre de bases aéronautiques relativement important.
L'armée de terre dispose au sein de son aviation de (ALAT) de plus de 370 appareils :
- d'hélicoptères d'appui assurant des missions de feux (anti-char, anti-personnel et air-air), d'observation et de reconnaissance, et constitués des modèles suivants :
- « Gazelle » entrée en service dans les années 1980 avec ses différentes versions SA 340 (lisse (sans système d'arme), canon de 20m/m, missile air-air très courte portée, missile anti-char HOT, système de navigation…) ;
- destiné à remplacer les « Gazelle », le « Tigre » EC 665 (de conception française, allemande et espagnole) dans ses versions appui protection (HAP – entrée en service en 2007) et appui destruction (HAD – qualifié par la direction générale de l'armement fin novembre 2014) qui dispose de capacités de projection et de systèmes d'armes air-sol et air-air plus puissants ;
- d'hélicoptères de transport pouvant être armés (mitrailleuses, canon de 20m/m) et permettant d'assurer des missions de transport de personnels (entre 15 et 25 passagers) combattant ou non (incluant les VIP), de matériels embarqués ou sous élingue (entre 2 et 4,5 tonnes), d'évacuations sanitaires, de parachutage, de postes de commandement héliportés, de recherche et sauvetage (SAR) :
- « Puma » SA-330 entré en service en 1969, « Cougar » AS-532 entré en service dès 1988, « Caracal » EC-725 entré en service en 2005 et « Caïman » NH90 dans sa version transport tactique, de conception multinationale (France, Allemagne, Italie et Pays Bas, rejoints par le Portugal et la Belgique) et entré en service dans les années 2010 ;
- d'hélicoptères de formation tels :
- le « Fennec » AS 555 rénové entré en service au début des années 1990 et employé en école pour la formation IFR (vol aux instruments) des pilotes ;
- un hélicoptère civil - le « Calliopé » EC120 - mis à disposition par la société HELIDAX [1] début 2008 et pour une durée de 22 ans dans le cadre d'un Partenariat Public Privé (PPP) [2] signé par le MINDEF, à l'Ecole d'Application de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (EAALAT) en vue de la formation des moniteurs et des éléves pilotes d'hélicoptères des 3 armées et de la Gendarmerie ; les 36 hélicoptères « Calliopé » ont pour but de remplacer les 54 « Gazelle » en version lisse vieillissants.
La répartition entre les hélicoptères d'appui et de transport de l'ALAT est d'environ 50%.
La Marine nationale dispose d'hélicoptères (environ 60 appareils) qui s'intègrent dans les systèmes d'arme complémentaire avec les navires qui les embarquent dans le cadre de leurs différentes missions :
- opérationnelles : lutte anti sous-marine et anti surface, recherche et secours (notamment des équipages de l'aéronavale catapultés et en appontage), de contre-terrorisme maritime, anti-piraterie, soutien de la force océanique stratégique, évacuation sanitaire, transport de commandos…
- de service public sur des sites en métropole et outre-mer et dans le cadre des actions de l'État en mer : police des pêches, surveillance des approches maritimes, lutte contre les pollutions et les différents trafics, recherche, secours et sauvetage en mer (SECMAR)…
Pour cela, elle dispose des hélicoptères suivants :
- « Lynx » WG-13 de conception franco-britannique, entré en service en 1978, « Dauphin » avec ses différentes nomenclatures SA 360 et plus, entré en service dans les années 1970, « Panther » AS-565, entré en service en 1995 et devant être amélioré en 2016 , « Super Puma » EC 225 et « Caïman » NFH (Naval Frigate Helicopter) dans ses versions anti-surface et anti-sous-marine destinés à remplacer le « Lynx ».
À cette flotte s'ajoute jusqu'à ce jour, dans le cadre de l'entraînement des pilotes et de certaines missions de soutien, des hélicoptères « Alouettte » III entrés en service dans le début des années 1960.
L'armée de l'air dispose d'hélicoptères (environ 70 hélicoptères) :
- de transport identiques à ceux de l'armée de terre tels que le « Puma » SA-330 et le « Caracal » EC-725 auxquels s'ajoute le « Super Puma » AS-332C entré en service en 1980 avec des capacités relativement similaires aux 2 premiers. Les missions de ces hélicoptères sont : recherche et sauvetage (SAR), recherche et sauvetage au combat (RECSO), évacuation sanitaire, soutien des forces, service public, transport des hautes autorités gouvernementales, ainsi que des missions de service public et de souveraineté ;
- des « Fennec » AS 555 AN employés en défense aérienne (posture permanente de sécurité), pour des missions de recherche – sauvetage, de souveraineté de service public.
Déploiement des formations héliportées
L'armée de terre déploie 4 régiments d'hélicoptères sur 3 bases :
- sur le quartier de Rose (Pau) : le 5e Régiment d'hélicoptères de combat (RHC) et le 4e RH des forces spéciales (RHFS) co-localisé avec l'état-major de la brigade des forces spéciales terrestres (EM BFST [3]) ;
- le 1ère RHC et le 3e RHC basés respectivement sur les sites de Phalsbourg et Etain-Rouvres qui sont d'anciennes bases militaires américaines déployées jusqu'en 1966 dans le cadre de l'OTAN.
Les RHC qui ont chacun un effectif d'environ 1.000 personnes et une flotte d'environ 60 hélicoptères regroupent des escadrilles armées avec, soit des hélicoptères d'appui, soit des hélicoptères de transport, ainsi que des unités chargées du soutien spécifique (contrôle, ravitaillement et maintenance, sécurité). Le fonctionnement courant est pris en charge par une antenne du groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) de :
- Phalsbourg : co-localisée avec le 1er RHC ;
- Verdun : co-localisée avec le 1er régiment de chasseurs ;
- Pau : co-localisée avec l'école des troupes aéroportées (ETAP).
Cependant, les GSBdD sont constitués par la majeure partie des personnels des anciennes unités de soutien courant des RHC qui leur ont été transférées ; en conséquence, les économies en effectifs ne sont pas si patentes.
Le 4e RHFS présente la particularité de regrouper, outre des escadrilles d'hélicoptères d'appui de l'armée de terre, des hélicoptères de transport des armées de terre et de l'air. En outre, il met à la disposition des escadrilles d'hélicoptères de transport des armées de terre et de l'air au profit du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH) situé sur la Base aérienne (BA) 107 de Villacoublay dont la principale mission est l'appui et le soutien à certaines missions du GIGN et du RAID de la police nationale.
En outre, l'armée de terre projette outre-mer des détachements de l'ALAT composés d'hélicoptères d'appui et de transport comme à Djibouti et bien avant au Tchad lors des différentes OPEX (EPERVIER).
La marine nationale accueille ses unités héliportées armées chacune avec un modèle unique d'hélicoptère et qui sont co-localisées avec des flottilles d'avions sur les BAN de Lanveoc-Poulmic : 1 escadrille (22S), les flottilles 34 F et 33 F), et de Hyères : les flottilles 36 F, 35 F, 31 F et 32 F.
En outre, elle projette outre-mer des hélicoptères rattachés à ses navires comme en Polynésie et à La Réunion (« Panther » et « Dauphin ») – DOM-COM où l'armée de l'air arme 2 escadrons avec des avions de transport.
L'armée de l'air déploie sur 4 BA, en plus des escadrons d'avions de différents modèles, 4 escadrons d'hélicoptères : Escadrons d'hélicoptères 01.044 (BA 126 - Solenzara), 01.067 (BA 120 - Cazaux), 03.607 (BA 107 - Villacoublay), et 05.067 (BA 115 - Orange).
En outre, elle arme des formations aériennes mixtes équipées avec des avions et des hélicoptères notamment de transport :
- sur le territoire métropolitain : l'Escadron de transport, d'entraînement et de calibration 00.065 [4] (ETEC – Villacoublay) et l'escadron de transport mixte 01.040 (Orange),
- outre-mer : l'escadron de transport (ET) 68 en Guyane, l'ET 52 en Nouvelle Calédonie et des groupements air mixtes regroupant des avions de chasse et de transport, ainsi que des hélicoptères de transport comme à Djibouti et au Tchad.
Certes, les unités héliportées de la marine nationale et de l'armée de l'air disposent de leur propre soutien spécifique lié à leurs missions opérationnelles aéronautiques, mais leur fonctionnement courant et la sécurité des sites sont prises en compte par les BA et les BAN qui les accueillent.
Dans le domaine opérationnel, les unités d'hélicoptères de transport des armées de terrre et de l'air effectuent des missions bien souvent identiques :
- en Guyane, l'ET 68 héliporte des personnels de la gendarmerie et de l'armée de terre dans le cadre de l'opération HARPIE [5] comme pourraient le faire des unités de l'ALAT ;
- au Sahel, le 27 juin 2013, 2 hélicoptères « Puma » de l'armée de l'Air ont été relevés par 2 hélicoptères « Puma » du 1er RHC et au Tchad, le 18 juin 2014, un DETAIR de 4 hélicoptères de transport « Caracal » et « Puma » de l'armée de l'air a relevé le DETALAT armé par le 3e RHC ;
- le groupe aérien embarqué sur le porte-avions « Charles de Gaulle » et les bâtiments de projection et de commandement (BPC-Mistral) peuvent aussi embarquer des hélicoptères des armées de terre et de l'air (comme lors de l'OPEX HARMATTAN contre la Lybie).
La spécialité des personnels des unités héliportées des 3 armées est sensiblement identique : pilotes, mécaniciens d'équipages, contrôleurs aériens, météorologistes, sauveteurs-plongeurs, ravitailleurs en carburant et munitions, secrétaires, soutien des opérations, renseignement… auxquels s'ajoutent des personnels du service de santé des armées (SSA) dans la cadre des évacuations sanitaires.
La responsabilité de l'administration, l'entraînement et la mise en condition opérationnelle des unités héliportées reléve des commandements organiques suivants :
- Au sein de l'armée de terre : le commandement de l'aviation légère de l'armée de Terre (COMALAT – Villacoublay - BA 107) alors que les RHC sont subordonnés au commandement de la force terrestre (CFT - Lille) ;
- Au sein de la marine nationale : le commandement de la force maritime de l'aéronautique navale (Toulon) au même titre que tous ses avions ;
- Au sein de l'armée de l'air : le commandement des forces aériennes (CFA – BA 106 de Bordeaux) qui a autorité sur la brigade d'appui et de projection qui regroupe aussi tous les avions de transport et de liaison [6].
Les forces armées héliportées britanniques
La répartition des hélicoptères [7] de l'Army Air Corps (AAC- équivalent de l'ALAT) avec la Royal Air Force (RAF) obéit à une logique rationnelle particulière :
- le premier mettant en œuvre les hélicoptères d'appui (« Apache », « Wildcat »), la flotte armant 4 régiments d'hélicoptères basés à terme sur 2 bases au Royaume-Uni ;
- la deuxième détenant les appareils de transport (« Chinook » [8], « Merlin », « Sea King » et « Puma ») regroupés, à terme, sur 6 escadrons de la RAF situés à terme sur 2 bases au Royaume-Uni.
Comme la Marine nationale, la Royal Navy a sa propre aéronavale avec des hélicoptères d'appui (« Lynx », « Gazelle ») et de transport (« Sea King », « Merlin ») situés sur 2 bases au Royaume-Uni et elle peut faire appel aux hélicoptères de transport de la RAF et d'appui de l'AAC dans le cadre des OPEX.
Cependant, a été créé en 1999 le Joint Helicopter Command (JHC) qui a autorité d'emploi opérationnel sur les unités d'hélicoptères (environ 400) de l'AAC, de la RAF et de la force des commandos de la Royal Navy, ainsi que sur la 16 Air Assault brigade [9] qui est une unité de la British Army en tant que force de réaction rapide. Il dispose en outre des services de soutien de communications et de carburant de la RAF.
La création et la dissolution du commandement interarmées des hélicoptères (CIH)
Alors que sont effectuées des actions d'interarmisation, un arrêté du MINDEF du 02/09/2013 met fin à l'existence du CIH qui, placé sous la responsabilité du chef d'état-major des armées (CEMA), avait été créé en 2009 sur le modèle du JHC britannique. Sa mission était de trouver des synergies entre les flottes d'hélicoptères des 3 armées, de répartir leurs activités opérationnelles et d'harmoniser les procédures et les doctrines d'emploi.
Les raisons rationnelles en termes de bilan opérationnel de cette dissolution ne semblent pas avoir été définies par le MINDEF selon le député, Monsieur François Cornut-Gentille, qui a déclaré sur son site internet : « La suppression du CIH est un échec et un recul pour l'interarmisation. Il est regrettable que l'arrêté portant la suppression du CIH ne soit pas motivé par un bilan. A moins qu'il faille y voir une première conséquence de la volonté du ministre de réduire les attributions du chef d'état-major des armées au profit des chefs d'état-major d'armée. Or chacun sait que les réformes d'organigramme n'ont jamais réglé les problèmes liés aux compétences des hommes. »
Conclusion
Certes, l'interamisation de la fonction « héliportée » du MINDEF se retrouve :
- dans la formation initiale interarmées, interministérielle et multinationale des pilotes d'hélicoptères à l'EAALAT de Dax et de son site de Cannet des Maures (formation des pilotes [10] européens sur le « Tigre ») ;
- le 9e Bataillon de soutien aéromobile (Montauban) qui, en tant que magasin central unique des rechanges d'hélicoptères des armées de terre et de l'air, assure l'approvisionnement de leurs unités héliportées stationnées en métropole, outre-mer ainsi que sur les théâtres d'opérations.
En outre, le programme « hélicoptères interarmées légers » (HIL) qui, s'il est retenu in fine [11], devrait permettre de remplacer les « Fennec », les « Dauphin » et « Alouette III » de la Marine nationale et une partie des « Gazelle » de l'ALAT, doit être l'occasion de réfléchir au sein du MINDEF à une organisation rationnelle de la mise en œuvre et en condition de cet appareil dans un cadre plus opérationnel interarmées qu'organique l'armée.
Cependant, le modèle britannique relatif à la fonction hélioportée pourrait servir d'exemple au MINDEF dans le cadre de la mise en œuvre d'une force interarmées de réaction rapide qui suppose la spécialisation « héliportée » par armée en confiant la mission et la mise en œuvre à :
- l'armée de terre : de ses hélicoptères d'appui ;
- l'armée de l'air : de ses hélicoptères de transport ainsi que ceux de l'ALAT.
Cette proposition s'appuie sur la logique du cœur de métier opérationnel qui a ainsi amené :
- l'armée de terre : à confier, dans les années 2000, à ses régiments d'artillerie la mise en œuvre des mortiers lourds (120m/m) en double dotation et à ses régiments d'arme blindée-cavalerie légère (ABC) celle des missiles anti-char HOT, ces 2 systèmes d'arme initialement intégrés dans l'infanterie ;
- l'armée de l'air à prendre en compte dès 2009 la mise en œuvre de la totalité des missiles sol-air à moyenne et courte portées dont une bonne partie était intégrée dans des régiments d'artillerie sol-air de l'armée de terre qui conserve néanmoins la mise en œuvre des missiles sol-air de très courte portée.
En outre, il existe un certain paradoxe entre la dissolution du CIH et la création du GIH. C'est ainsi que le MINDEF devrait analyser les retours d'expérience de la mise en œuvre du JHC britannique (15 ans d'existence) qui pourraient alors être mis en parallèle avec les résultats de la « courte vie » du CIH (5 ans) en vue de décider dans une logique de recherche de synergie des capacités opérationelles :
- soit le maintien de sa suppression,
- soit la création d'une autorité d'emploi opérationnel interarmées de la fonction « héliportée » sous les ordres du CEMA.
Comme le déploiement des systèmes d'information [12] télématiques est structurant en ce qui concerne les organisations, la mise en œuvre des nouveaux systèmes d'armes l'est tout autant. Elle doit s'appuyer au sein du MINDEF sur une logique plus opérationnelle qu'organique. La rationalisation proposée supra permettrait une gestion optimale de la flotte des hélicoptères de transport du MINDEF. Il ne s'agit pas de réduire les capacités mais plutôt le format organique des unités héliportées d'armée qui ont un coût dans le domaine du fonctionnement. Ainsi, répartir entre l'ALAT et l'armée de l'air les hélicoptères de transport (respectivement « Cougar » et « Caracal ») du groupe aérien mixte (GAéM) 56 « Vaucluse » (BA 105 d'Evreux) du service action de la DGSE, n'a pas été une décision allant objectivement dans ce sens.
De plus, la diminution des coûts de fonctionnement courant des bases aéronautiques suppose de concentrer les escadrilles (et à terme les batallions) d'hélicoptères de l'ALAT [13] sur les BA, voire les BAN qui offrent de plus grandes capacités d'accueil et plus agréables que celles des sites de l'Est, d'autant que les menaces viennent maintenant du Sud et non plus de l'Est. Sauf à considérer à tort que les armées doivent participer à la politique de l'aménagement du territoire [14], la reconversion des bases d'Etain et de Phalsbourg pourrait suivre celle de Margny-lès-Compiègne qui accueillait le 6e RHC jusqu'en 2007 : l'Agglomération de la région de Compiègne (ARC) en a pris possession fin 2009 et a porté plusieurs projets qui ont bénéficié de crédits FRED du MINDEF contractualisés dans le Plan local de redynamisation (PLR) de Compiègne à hauteur de 3,5 millions d'euros. Dans le cadre du réaménagement, le pôle événementiel « Le Tigre » en hommage à l'hélicoptère de combat éponyme et situé dans la zone d'activité commerciale de 7 ha a été inauguré le 26 janvier 2014 et comprend des commerces, des services et des industries. L'ARC a également contribué, avec le concours financier de l'État, des conseils régionaux de Picardie et général de l'Oise, à l'installation d'une recyclerie dans un ancien hangar de cette ancienne base qui trouvera, à terme, sa place dans la zone commerciale. L'ensemble de ce projet devrait voir la création de 800 emplois [15] d'ici 5 ans.
[1] Groupement constitué de Défense Conseil International et PROTEUS Hélicoptères (qui assure notamment du transport sanitaire pour les SAMU)
[2] Ce contrat concerne la location, la maintenance et la réparation des hélicoptères, soit 22.000 heures de vol par an pour un montant de 22 millions d'euros (1.000 euros par heure contre plus de 2.000 euros pour une « Gazelle »).
[3] La BFST qui regroupe aussi 13e régiment de dragons parachutistes basé a Martignas sur Jalle (33), le 1er Régiment de parachutistes d'infanterie de marine basé à Bayonne et sa compagnie de commandement et liaison des opérations spéciales, a pour employeurs principaux le Commandement des opérations spéciales (COS) et la Direction du renseignement militaire (DRM).
[4] Destiné notamment aux transports des VIP de l'État et du gouvernement.
[5] Opération interministérielle française réalisée en Guyane depuis le mois de février 2008, menée conjointement par les forces de gendarmerie et les forces armées en Guyane visant à paralyser les sites d'orpaillage clandestins
[6] Le CFA comporte aussi 3 autres brigades spécialisées dans l'aviation de chasse, le contrôle et la surveillance de l'espace aérien et des forces de sécurité et d'intervention.
[7] Ces localisations d'unités héliportées n'intègrent pas celles situées à l'étranger (Brunei, Canada, Chypre…).
[8] Il est vrai que le MINDEF ne dispose pas d'hélicoptère de ce type de transport dont la capacité est supérieure aux hélicoptères français (environ 30 passagers ou 15 tonnes), mais des solutions de partage en OPEX peuvent être effectuées avec les armées qui en sont équipées.
[9] Unité de 6.200 personnels formée de formations de différentes armes (infanterie, génie, transmissions… de la British Army).
[10] La formation des technico-logisticiens du « Tigre » est effectuée à Fassberg en Allemagne.
[11] Non inscrit dans la LPM 2014-2018, ce projet a fait néanmoins l'objet fin 2013 d'un avis de marché de la DGA pour un contrat d'environ 300.000 euros en lien avec le futur HIL portant sur une étude technico-opérationnelle qui vise à fournir des éléments d'aide à la décision sur l'intérêt de militariser un aéronef civil (économies pouvant être générées dans l'organisation de la formation des futurs pilotes et techniciens).
[12] C'est ainsi que l'échec de l'écosystème « SIRH-LOUVOIS-CHORUS (SI finances de la DGPIP) » trouve en partie son origine dans des lacunes de définition et de mise en œuvre des processus de gestion administrative RH entre les GSBdD et les chaînes RH des armées.
[13] En dépit des résistances d'élus locaux comme le maire d'Etain conseiller général (Monsieur Picart) qui s'est exprimé depuis 2008 sur la conservation du 3e RHC sur le site de Etain-Rouvres.
[14] L'aménagement du territoire est avant tout une politique, et spécialement en France - la notion étant même peu commune dans la plupart des pays européens où les pouvoirs régionaux et locaux disposent généralement de plus grandes latitudes d'organisation de leur territoire. Ainsi, en Allemagne, on ne parle pas d'aménagement du territoire mais plutôt de « développement spatial ».
[15] Effectif équivalent peu ou prou à celui du 6e RHC dissous.