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2013 : plan UE-FMI pour le sauvetage de la France

Un peu de prospective…

Etant donné la situation des finances publiques françaises (la dette française dépasse 77% du PIB et le déficit 8%), nous nous sommes penchés sur le probable plan d'austérité qu'aurait à mener la France en 2013, sous l'impulsion de l'UE et du FMI, si la réduction des dépenses publiques n'était pas au rendez-vous.

- Âge de la retraite : 65 ans
- Durée hebdomadaire de travail : 40 heures
- Gel du salaire des fonctionnaires
- Gel des embauches dans les administrations publiques
- Gel du niveau des retraites
- Retour au niveau des aides sociales de 2000

C'est ce programme qui pourrait faire la une de la presse internationale dans 3 ans, si la France continue à réformer à doses homéopathiques et à engager sans cesse de nouvelles dépenses comme si notre situation économique était confortable. Un plan de sauvetage Union européenne-FMI sur le modèle grec serait alors à envisager.

La catastrophe grecque, les alertes en Espagne et au Portugal constituent des avertissements sans frais. La prochaine fois, notre pays sera en première ligne, comme au temps des humiliantes dévaluations à répétition de 1981, 1982 et 1983, et de tant d'autres auparavant [1].

La France en serait réduite à solliciter l'aide de ses partenaires et à accepter leur tutelle. Sur le plan intérieur, ce serait la rigueur donc la récession, l'augmentation du chômage et la baisse du pouvoir d'achat. Sur le plan extérieur, adieu la prétention à servir de modèle, d'arbitre dans les conflits et à traiter d'égal à égal avec les grandes puissances. Heureusement, il est encore temps de se ressaisir, de réduire nos dépenses et notre sphère publiques et de relancer la création d'entreprises.

Rappel des mesures du plan d'austérité grec :

- gel du salaire des fonctionnaires
- suppression des 13e et 14e mois de salaire des fonctionnaires
- suppression des mois supplémentaires des pensions de retraite pour les retraités du public comme du privé
- hausse de la TVA qui s'élève déjà à 21%

[1] Lire « Le siècle des dévaluations ».