Médecine de ville, réduire les actes inutiles
Dans le domaine de la santé, les progrès possibles sont considérables. Faire évoluer la médecine de ville en diversifiant les modes d'exercice (exercice en groupes, délégation de tâches, salariat, entrepreneuriat, liaison avec un établissement de soins) et en redéfinissant le rôle des généralistes, spécialistes, biologistes, radiologues, infirmières, kinésithérapeutes et autres professions entourant des malades, est un des enjeux majeurs, puisqu'il devient urgent de réduire les « actes inutiles ».
Si les données sont rares, aujourd'hui ce serait près d'un quart des actes médicaux qui ne seraient pas justifiés. Une dérive préjudiciable, à la fois pour les patients, pour les médecins et pour les caisses d'Assurance-maladie. La Fondation iFRAP (fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) propose alors de baisser à 60% les remboursements hors série de soins approuvée par le médecin traitant afin de réaliser une économie de 100 millions la première année et jusqu'à 2,5 milliards d'euros cumulés en cinq ans.