Mettre notre fiscalité au service de la création de richesses
Notre proposition : créer une mesure unique ISF-IR pour investir dans les entreprises en démarrage, avec non plus un plafond mais un plancher à 100.000 euros, pour ne plus saupoudrer mais orienter fortement les investissements vers la croissance de nos entreprises.
Orientons l'épargne vers la croissance de nos (petites) entreprises
Est-il normal qu'un investisseur soit garanti d'un retour plus élevé et quasiment plus sûr s'il investit dans le logement social des DOM-TOM que s'il investit dans la création d'entreprises qui seront demain nos pourvoyeurs d'emplois ?
Est-il normal que les Anglais aient revu 300 niches fiscales en 3 mois, en aient supprimé 295 mais considérablement renforcé celles qui multiplient les créations d'entreprises et les renforcent alors que notre gouvernement comme nos commissions des finances se bornent à couper uniformément dans l'ensemble des 507 niches fiscales, bonnes ou mauvaises, faute de courage politique ?
Est-il normal que l'autofinancement de nos entreprises, ce qui leur permet d'investir pour demain, soit la moitié de l'autofinancement des entreprises anglaises ou allemandes ? Est-il normal que les entreprises à forte croissance aient créé en Grande-Bretagne 1.200.000 emplois pendant que les nôtres en créaient 400.000 et les américaines, à population égale, encore plus que les anglaises ?
Il serait temps que notre pouvoir politique se rende compte :
- que notre épargne ne va pas vers la création d'entreprises ;
- qu'un Français qui a un projet n'a pratiquement aucune chance de réunir les 500.000 euros pour développer son idée, qu'il trouverait facilement chez nos voisins du Nord. Arrêtons de parler d'innovation si nous sommes incapables de lui donner la possibilité de fleurir dans des « start-ups » ;
- que nos dispositifs fiscaux incitatifs sont tragiquement mal orientés.