Actualité

Il faudra 100 milliards d'euros pour être à 3% en défense en 2030

Ce serait 122 milliards pour être à 3,5% du PIB

La Fondation IFRAP s'est prononcée depuis 2017 pour l’augmentation des dépenses militaires par paliers de 2% jusqu’à 3%. Nos premières modélisations montrent cependant que seule une augmentation des dépenses militaires à 100 milliards d’euros en 2030 pourrait permettre d’atteindre une dépense militaire hors pensions de 3% du PIB. Dans ces conditions, soit la programmation via le secours du plan européen ReArm Europe est plus rapide, soit la cible ne sera pas atteinte si l’objectif n’est que de 90 milliards d’euros en niveau en fin de programmation comme semble l’annoncer le ministère des Armées. Atteindre 3,5% nécessiterait un budget en format LPM de 122 Md€ en 2030.  

Dans son Adresse aux Français le mercredi 5 mars 2025 à 20h00, le Président de la République Emmanuel Macron a confirmé le tournant stratégique que prendrait l’Europe face à l’arrêt du soutien militaire à l’Ukraine des États-Unis « Les États-Unis d’Amérique, notre allié, ont changé leurs positions sur cette guerre, soutiennent moins l’Ukraine et laissent planer le doute sur la suite (…) enfin, le monde continue d’être sans cesse plus brutal, et la menace terroriste ne faiblit pas. Au total, notre prospérité et notre sécurité sont devenues plus incertaines. Il faut bien le dire, nous rentrons dans une nouvelle ère. »Et à cette évolution profonde des menaces et des alliances, doit répondre une augmentation significative de nos dépenses militaires : « compte tenu (…) de cette accélération que je viens de décrire (…) nous aurons à faire de nouveaux choix budgétaires et d’investissements supplémentaires qui sont désormais indispensables. J’ai demandé au gouvernement d’y travailler le plus vite possible. Ce seront de nouveaux investissements qui exigent de mobiliser des financements privés, mais aussi des financements publics, sans que les impôts ne soient augmentés. Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage. » 

Des dépenses évaluées par le ministre des Armées à 90 milliards d’euros d’ici 2030 ?

Nous ne disposons pas encore d’un aggiornamento de la loi de programmation militaire 2024-2030. Cependant, interrogé sur cette question, le ministre des armées Sébastien Lecornu a évoqué un « poids de forme » budgétaire de l’armée française à 90 milliards d’euros. Plusieurs inconnues demeurent : les 90 milliards d’euros doivent-ils être atteints à l’horizon 2030 ou plus rapidement ?

Si l’on considère que cette hausse globale devait se concevoir à l’horizon 2030, il s’agirait d’une augmentation de +22,6 Md€ par rapport à la trajectoire arrêtée par la LPM 2024-2030 qui est évaluée à 67,4 Md€ en 2030. Mais compte tenu du niveau du PIB courant et du fait que les crédits hors CAS pensions de la LPM sont également estimés en euros courant, cette trajectoire financière ne permettrait d’atteindre des dépenses militaires qu’à hauteur de 2,6%.

Voir l'image en plus grand
Source : LPM 2024-2030, calculs Fondation iFRAP mars 2025

Nous proposons deux options, soit une loi de finances rectificative dès 2025 pour parer au plus urgent dans le cadre du soutien de la guerre en Ukraine (soit +3,8 Md€/an) ou un début de réajustement des dépenses militaires plus tardif en 2026 (soit +4,52 Md€/an) d’ici 2030. Malheureusement dans ce scénario, hors Pensions, le budget de la défense ne parviendrait à atteindre que 2,6% du PIB

Pour atteindre 3% du PIB, la loi de programmation 2024-2030 devrait être amendée avec une augmentation de crédits de +32,6 Md€, pour atteindre en 2030 les 100 milliards d’euros. Il semble toutefois que le ministre de la Défense n’est pas retenu cette option qui seules nous permettrait d’atteindre ce niveau hors Pensions

Source : LPM 2024-2030, calculs Fondation IFRAP mars 2025

Cette petite modélisation « simple » laisse donc à penser que la programmation pourrait être totalement « perturbée » par la montée en puissance rapide du Défense package de la Commission européenne encore appelée ReArm Europe[1], qui semble pensée sur 4 ans seulement (2025-2029). La Fondation iFRAP a milité depuis longtemps déjà pour la mise en place d’un minimum de budget défense (hors CAS Pensions) de 3% du PIB. En particulier en 2017[2] et en 2022[3]

La Défense Package de la commission européenne ; un recyclage de 800 milliards d’euros ?

La Présidente de la Commission européenne Ursula Van der Leyden a annoncé le 4 mars 2025 un plan pour la défense européenne ReArm Europe de 800 milliards d’euros environ[4]. Le détail n’est pas encore connu, mais uniquement les grandes enveloppes. Or pour le moment le programme serait architecturé de la façon suivante :

Tout d’abord, la Présidente de la commission propose une activation de la clause de sauvegarde pour les dépenses militaires. La proposition a déjà été formulée par la commission le 14 février 2025. Il n’est cependant pas précisé si la clause de sauvegarde permettrait d’exclure de la règle de 3% de déficit l’ensemble des dépenses militaires ou seulement les augmentations décidées dans le cadre du programme ReArm Europe[5]. Quoiqu’il en soit la Présidente précise que « Par exemple, si les États membres augmentaient leurs dépenses de défense de 1,5% du PIB en moyenne, cela pourrait créer une marge de manœuvre budgétaire de près de 650 milliards d’euros sur une période de 4 ans[6]. » Très concrètement cela veut donc dire que le premier levier activé par la Commission serait d’autoriser les États membres à s’endetter davantage. Pour la France qui dans le cadre de la LPM présente un niveau de dépenses militaires de 1,7% en 2025, augmenter de 1,5 point les dépenses militaires permettrait d’atteindre les 3,2% du PIB, ce qui représenterait près de 104,5 milliards d’euros dès 2029, soit +40 milliards d’euros par rapport à la trajectoire actuelle[7]

Il va sans dire que cet objectif serait atteint principalement par endettement. Pour la France dont le Président a souhaité ne pas augmenter les impôts, cela reviendrait à trouver grâce à des mesures diverses (fléchage de l’épargne privée, économies sur les dépenses publiques dont principalement la protection sociale, recettes propres supplémentaires,[8] etc.) pour près de 40 milliards d’euros[9].

S’affranchir des règles de Maastricht pour la défense, plusieurs lectures sont possibles

Le Conseil européen s’est conclu le 7 mars 2025 sur un accord de principe[10] sur l’activation de la clause de sauvegarde (point 6.a) puisqu’il « se félicite de l’intention de la Commission de recommander au Conseil l’activation, de manière coordonnée et immédiate, de la clause de sauvegarde nationale prévue par le pacte de stabilité et de croissance » en « tout en veillant à la soutenabilité de la dette ». Cependant il existe deux possibilités en matière d’activation : soit cette activation de la clause dérogatoire aboutit à sortir l’ensemble des dépenses de défense de la mesure du déficit public au sens de Maastricht dans le cadre du pacte budgétaire européen, soit à ne faire « sortir » que l’accroissement de ces mêmes dépenses. Si l’hypothèse d’une augmentation des dépenses de défense à 90 milliards d’euros était retenue, la présentation du déficit serait corrigée au sens du Pacte budgétaire de la façon suivante en fonction de la déductibilité retenue :

Source : PSMT actualisé et calculs de la Fondation iFRAP mars 2025

Si l’ensemble des dépenses de défenses étaient retirées du calcul du déficit au sens de la procédure pour déficit excessif du PSC, le solde « apparent » en 2030 serait un déficit de -0,3% du PIB. Si toutefois n’étaient exclues que les dépenses supplémentaires, la trajectoire du PSMT serait en apparence satisfaite. Enfin le déficit réel lui à horizon 2030 atteindrait si l’on fait l’hypothèse d’un financement intégral par endettement public, près de -2,7% du PIB.

Le Conseil européen a cependant demandé à la Commission européenne de « proposer des ressources supplémentaires de financement de la défense au niveau de l’UE, y compris au moyen de mesures incitatives supplémentaires offertes à tous les États membres » (point 6.b). Par ailleurs comme on l’a évoqué succinctement plus haut d’autres mesures correctrices ne seraient-ce que pour limiter la charge de la dette pourraient être prises par le Gouvernement français pour financer son propre plan de relance militaire, économies supplémentaires, recettes supplémentaires liées aux ventes d’armes aux pays alliés (ressources propres), etc. Le fléchage de l’épargne privée doit être assimilé à de l’endettement hors marchés et ne pourrait pas jouer à la baisse sur la charge de la dette si les intérêts proposés étaient moins attractifs que les cours mondiaux. 

En second lieu un nouvel instrument serait proposé qui pourrait fournir jusqu’à 150 milliards d’euros de prêts aux États membres pour des investissements dans la défense. Il s’agirait d’un instrument permettant d’effectuer des commandes groupées, dans des domaines de capacités paneuropéennes : défense aérienne, système d’artillerie, drones à munitions, défense antimissile ou anti-drones, etc. Cette enveloppe pourrait également être utilisée directement en soutien à l’Ukraine, permettant par exemple de prendre le relai de l’aide américaine[1] qui a été coupée à compter du 4 mars. Cet instrument pourrait toutefois recycler l’enveloppe non utilisée des prêts aux États dans le cadre du plan de relance NextGeneration EU de 800 milliards d’euros. En effet, ces crédits doivent être utilisés avant la fin août 2026[2] et en 2023 (derniers chiffres connus via le rapport d’évaluation à moyen terme), seulement 225 milliards ont été consommés soit environ 1/3 de l’enveloppe initiale[3]. À cette date, le montant du RRF[4] sur les prêts avait été mobilisé à hauteur de 292,6 milliards d’euros courants, soit 76% de l’enveloppe. La question est donc en suspens de savoir si l’instrument recyclera des fonds non consommés de cette enveloppe ou ajoutera de nouveaux prêts sachant que la proposition d’émission d’Eurobonds semble avoir été écartée (donc peut-être des crédits restants avec effet de levier). 

Troisièmement le budget courant de l’UE serait mobilisé à enveloppe constante. Il semble qu’il s’agisse d’abord de la mobilisation de fonds de cohésion (servant au rattrapage économique des pays les moins avancés) qui seraient réorientés en tant que de besoin à la demande des États membres vers des programmes de défense. Cette proposition est intéressante, car elle permettrait notamment si un partage des rôles était décidé au niveau européen[5] de développer des commandes pour des armements de masse à bas coût (par exemple des véhicules légers, des munitions simples, des drones peu chers, etc.). 

Enfin, deux autres mesures importantes seraient prises via la mobilisation des capitaux privés en accélérant l’Union de l’épargne et de l’investissement, c’est-à-dire en approfondissant l’Union bancaire et financière européenne, tâche qui jusqu’à présent n’a que très peu progressé à cause notamment de l’opposition constante de l’Allemagne sur ce sujet[6], ainsi que le recours à la BEI (Banque européenne d’investissement). 

On relèvera cependant que des éléments importants manquent à ce stade à l’appel :

  • Quid de l’abandon de la taxinomie verte (ESG) imposée par la législation européenne aux entreprises et qui incite à la production d’armement en dehors de l’Europe pour des raisons environnementales ?

  • Quid de l’abandon de cette même taxinomie pour le monde financier et bancaire (qui parfois ont adopté des critères ESG autonomes[7]), ce qui aboutit à ne pas soutenir à sa juste valeur nos industries de défense ?

Le relevé de conclusion du Conseil du 6 mars 2025 précise cependant dans son point 6.m que « [le Conseil] invite la Commission et les colégislateurs [Parlement et Conseil ndlr] à faire avancer rapidement les travaux sur la simplification du cadre juridique et administratif, en particulier les marchés publics, la coopération industrielle et les exigences en matière d’octroi de permis et de communications d’informations afin de supprimer les obstacles et goulets d’étranglement qui entravent la montée en puissance rapide de l’industrie de la défense. » Et propose à cette fin de « donner la priorité à des mesures de simplification omnibus spécifiques à la défense. »

Conclusion :

En l’état actuel de nos connaissances, le Gouvernement prioriserait une augmentation de 40 milliards d’euros du budget de la défense à horizon 2030 sous format LPM (hors Pensions). Cet effort est en tout cas assez loin de celui proposé par la Commission européenne invitant à faire +1,5 point de PIB par rapport à la situation actuelle. Avec une telle augmentation, les dépenses de défense atteindraient seulement 2,6% du PIB. Pour tutoyer les 3%, il faudrait dépenser 10 milliards d’euros supplémentaires, soit atteindre +50 milliards d’euros à horizon 2030… un effort qui semble aujourd’hui difficile à envisager étant donné l’état de nos finances publiques même si la Fondation a régulièrement considéré qu’il était nécessaire

Le respect de la trajectoire de Maastricht serait facilité par le déclenchement de la clause de sauvegarde par la Commission européenne. Suivant les différentes modalités et couvertures des dépenses, le déficit public français au sens de la procédure pour déficit excessif pourrait osciller entre -0,3% et -2,2% du PIB à horizon 2030. Le déficit réel cependant sans financements complémentaires atteindrait lui -2,7% du PIB dans le pire des cas et en considérant que les hypothèses de croissance actuelles soient globalement respectées. Nous serions par ailleurs sur une trajectoire très proche du scénario réaliste publié par la Cour des comptes en février 2025, ce qui pourrait aboutir à un endettement d’environ 120% du PIB à cette date, soit près de 4,5 points de plus que la situation actuelle[8]

C’est la raison pour laquelle des « économies supplémentaires » doivent impérativement être trouvées nonobstant le déclenchement de la clause de sauvegarde ne serait-ce que pour contenir l’augmentation inévitable de la charge de la dette publique, si ces dépenses sont financées tout ou partie par endettement. Quant au « plan » ReArm Europe annoncé, il semble qu’une limitation de la charge d’endettement pourrait être acquise via l’instrument de prêt de 150 milliards sur laquelle la France pourra sans doute puiser à concurrence de sa part (la clé de répartition n’est pas connue), ainsi que via le concours de la BEI… facture qui sans ressources propres supplémentaires, sera en partie payée (hors effet de recyclage) par une augmentation différée de la contribution de notre pays au budget de l’UE (PSR-UE) à un horizon qui dépendra de la maturité de la nouvelle dette émise. 


[1] https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/sv/statement_25_673 ainsi que https://www.euractiv.com/section/defence/news/von-der-leyens-rearm-europe-plan-and-the-holes-in-it/ 

[2] Voir en particulier, Défense vers les 2% du PIB, Société civile n°178, avril 2017.

[3] Nous avons en particulier proposé de monter en puissance à 3% du PIB en 2035, dans un dossier publié en avril 2022, Protéger, défendre, dissuader : les défis de nos armées 2022-2030, Société civile n°233 avril 2022, ainsi que plus récemment encore, Programmation militaire 2024-2030, encore insuffisant, Revue de la Fondation iFRAP, n°244 avril 2023. Dans ce dernier dossier, nous mettions en évidence la nécessité d’augmenter a minima en réponse aux évènements en Ukraine la LPM entre 50 et 100 milliards d’euros, soit pour l’hypothèse basse un budget de la défense atteignant 2,2% du PIB en 2030. 

[4] Voir, https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/sv/statement_25_673, ainsi que la communication au Parlement européen, https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/ATAG/2025/769524/EPRS_ATA(2025)769524_EN.pdf 

[5] Par exemple 1,5% du PIB d’augmentation des dépenses de défense. 

[6] https://www.lefigaro.fr/international/defense-europeenne-le-plan-a-800-milliards-en-trompe-l-oeil-d-ursula-von-der-leyen-20250304 

[7] https://www.lefigaro.fr/international/pourquoi-augmenter-le-budget-des-armees-a-3-5-n-est-pas-la-solution-miracle-20250304

[8] Celles-ci ne sont pas théoriques et pourraient être versées dans un fonds dédié au réarmement, notamment parce que les Européens se retrouveront limités dans l’usage de matériels américains, si les USA se prévalaient par exemple de la législation ITAR, voir par exemple https://www.lepoint.fr/monde/itar-la-carte-de-trump-qui-peut-empecher-l-europe-d-aider-l-ukraine-05-03-2025-2583933_24.php. Dans ce cadre, les européens seraient fortement incités pour leur autonomie stratégique à acheter européens (buy european act ?) et notamment Allemand (chars, armes de poing) et Français (puisque la BITD française produit quasiment l’ensemble du spectre d’armement). https://www.lesechos.fr/monde/europe/lallemagne-veut-lancer-des-investissements-geants-dans-la-defense-et-les-infrastructures-2152066 

[9] https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/augmenter-les-depenses-militaires-mais-pas-les-impots-linsoluble-equation-budgetaire-2152582

[10] Voir le relevé de conclusions, https://www.consilium.europa.eu/media/lxwg2ki1/20250306-european-council-conclusions-fr.pdf  

[11] L’Allemagne a par exemple annoncé vouloir compenser partiellement l’aide militaire américaine, voir https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-guerre-en-ukraine-les-vingt-sept-et-volodymyr-zelensky-se-reunissent-jeudi-a-bruxelles-apres-les-menaces-de-donald-trump_7113366.html ainsi que

https://www.lepoint.fr/monde/le-vrai-probleme-pour-l-ukraine-serait-la-fin-du-partage-du-renseignement-05-03-2025-2584004_24.php

[12] https://www.vie-publique.fr/en-bref/295279-plan-de-relance-post-covid-ou-en-sont-les-pays-de-lue

[13] https://commission.europa.eu/about/departments-and-executive-agencies/economic-and-financial-affairs/evaluation-reports-economic-and-financial-affairs-policies-and-spending-activities/mid-term-evaluation-recovery-and-resilience-facility-rrf_en?prefLang=fr, Working staff document p.76.

[14] La RRF (recovery and resilience facility) était dotée initialement de 723,8 milliards d’euros dont 338 milliards de subventions (grants) et 385,8 milliards de prêts (loans). Voir The EU’s 2021-2027 long-term budget and NextGenerationEU, pour une introduction.

[15] Ce qui d’ailleurs est permis au format OTAN. Où la complémentarité joue en priorité. Il faut là encore rappeler que l’OTAN est d’abord une organisation européenne permettant un commandement harmonisé avec les États-Unis.

[16] Il s’agirait de progresser en utilisant la défense comme moteur et non plus la transition écologique, voir sur ce dernier sujet https://www.banque-france.fr/fr/interventions-gouverneur/capital-markets-union-genuine-financing-union-transition

[17] Voir en ce sens, question écrite de Mme la sénatrice Catherine DUMAS n°05887 du 23/03/2023 et Réponse ministérielle du 28/09/2023, https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230305887.html. Voir aussi Af2i, ESG et financement de l’industrie de défense, mars 2023, https://www.af2i.org/wp-content/uploads/Af2i-Guide-Defense-2023-DIGITAL.pdf, ainsi que https://www.areion24.news/2024/07/31/economie-de-defense-comment-reconcilier-lindustrie-de-defense-avec-les-criteres-esg-ou-les-banques/

[18] https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/vers-130-de-dette-publique-dici-2031