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Les charges de l'Assemblée nationale, bien plus importantes qu'en Allemagne ou en Angleterre

Jeudi 14 juin 2012, Le Monde.fr reprend la dépêche de l'AFP annonçant la publication de l'étude de la Fondation iFRAP sur les dépenses de l'Assemblée nationale. Retrouvez prochainement l'étude intégrale de la Fondation iFRAP sur le site et dans le numéro de juin de la revue mensuelle Société Civile.

"Il est totalement impossible de se procurer les grilles de rémunérations des agents de l'Assemblée", explique l'iFRAP. Si l'Assemblée décidait de ne verser les primes de nuit qu'aux agents présents effectivement la nuit (trois cents à quatre cents), elle économiserait 32 millions d'euros par an. Les "indemnités pour travaux supplémentaires permettent aux agents de doubler leurs rémunérations" (48 millions d'euros en 2010).

Pendant la période 1997-2010, les charges de personnel ont augmenté de plus de 35 %. Le budget de l'Assemblée (fonctionnement et investissement), qui jouit d'une autonomie financière, était de 539 millions d'euros en 2010. Les produits de placement n'apparaissent jamais dans les documents budgétaires.

L'iFRAP - fondation reconnue d'utilité publique, qui fait des études sur l'efficacité des politiques publiques - s'est aussi penché sur la rémunération des parlementaires, plus avantageuse en France qu'à l'étranger. "La vraie différence entre le député français et ses homologues européens pèse sur les frais de secrétariat, c'est-à-dire les salaires des collaborateurs parlementaires, et de l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) allouée aux députés", souligne-t-il.

Retrouvez l'article complet sur le Monde.fr.