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Corporatisme : sortir de l'intérêt particulier pour penser à l'intérêt général

Le journal en ligne Newsring publie la contribution d'Agnès Verdier-Molinié, directeur de la Fondation iFRAP, au débat sur la question : "La France se résume-t-elle à ses corporatismes ?"

« Didier Migaud l'a très bien expliqué lors du rapport de la Cour des comptes : il est très difficile dans notre pays notamment de baisser les dépenses publiques car une somme d'intérêts particuliers a pris le pas sur l'intérêt général. C'est la raison pour laquelle ce pays n'arrive pas à se réformer. Ces intérêts particuliers se traduisent par du corporatisme car, pour peser, il faut s'associer. Pourtant, tous les ans, il est possible de faire baisser le surcoût de nos services publics de 60 milliards comme je le montre dans mon livre « 60 milliards d'économies ». »

« Comme l'a démontré la [*Fondation iFRAP*], la question du corporatisme syndicaliste représente beaucoup plus de salariés du public que du privé. Dans le million de syndiqués, la moitié est dans le public ou le parapublic. Or, la part du public pèse seulement 20% de l'emploi total. Il y a une surreprésentation du public dans les syndicats, on le voit très bien dans les grèves, plus suivies dans le public. (...)

  • De leur côté, les élus défendent les différentes strates publiques. On en revient toujours à la même conclusion : ceux qui ne veulent pas que la France se réforme et bouge sont ceux qui doivent leur existence au fait qu'il y ait une dépense publique la plus importante possible. »

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