L'inaliénabilité des réserves des FRAC pointée du doigt
L'agence de presse Art Media Agency cite une étude de la Fondation iFRAP sur les collections publiques d'art contemporain (Société Civile n° 134).
« Le rapport rendu le 6 mai 2013 par la [*Fondation de l'Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (iFRAP)*] remet en question le principe de l'inaliénabilité des œuvres conservées par les Fonds Régionaux d'Art Contemporain (FRAC).
Ce rapport, mis en ligne et disponible sur le site de l'IFRAP, établit une analyse du fonctionnement des FRAC. Il est entre autres question des dépenses importantes engagées par les FRAC pour entretenir leurs « réserves obèses ». Le rapport émet ainsi l'idée que la fin de l'inaliénabilité des collections pourrait permettre aux FRAC de s'émanciper financièrement de l'Etat (qui, en 2011, leur a versé près de 20 millions d'euros de subvention) tout en offrant sur le marché de l'art des œuvres jusqu'alors conservées dans des réserves. Le rapport suggère même la vente annuelle de 10% des collections des FRAC. »