Le logement correspond à l'un des besoins essentiels de l'homme et conditionne largement les possibilités d'épanouissement des ménages. En 2010, en incluant les loyers et les charges, taxes, etc. un ménage sur deux consacre plus de 18,5 % de ses revenus à son habitation principale.
Avec 227 milliards d'euros de dépenses, le logement est de loin le premier poste de consommation des ménages, devant l'alimentation (145 milliards d'euros).
Depuis des décennies, notre pays est en situation de crise du logement. Les politiques publiques dans ce domaine se sont imposées comme un élément essentiel de la solidarité nationale : elles représentent en 2010 près de 40 milliards d'euros par an, soit 2 % du PIB, et expliquent que le logement soit au cœur des préoccupations électorales. Et pourtant, le problème n'est pas seulement quantitatif.
Comment restructurer un secteur d'activité fractionné qui ne fonctionne qu'avec des subventions ? Si rien n'est fait pour améliorer la fluidité de ce marché, même une augmentation massive de la construction de logements ne permettra pas de traiter le désordre actuel. Pourquoi et comment faire pour que cela change enfin ?
Les conclusions de la Fondation iFRAP :
❚ Un marché du logement rigide, frein à la mobilité, cause de pénurie et de frustrations
❚ Des interventions publiques coûteuses et instables, des résultats décevants
❚ Un secteur social pas assez centré sur les ménages prioritaires
❚ Des prix artificiellement poussés à la hausse
❚ Une concurrence privé/public faussée