Les successions et les donations font l’objet d’une fiscalité spécifique et complexe, appelée « Droits de mutation à titre gratuit » (DMTG). Ces droits représentent 12,8 milliards d’euros, en 2017 selon les données de la DGFIP. Ils se répartissent en 13% pour les donations et 87% pour les successions et transmissions d’assurance-vie. Ces recettes fiscales sont projetées pour atteindre 14,4 milliards d'euros en 2019.
- Une fiscalité parmi les plus élevées dans les pays de l’OCDE ;
- Une fiscalité qui a fortement progressé depuis 2010 ;
- De nombreux pays ont fait le choix de supprimer la taxation sur les successions : l'exemple de la Suède ;
- Un impact très net sur la transmission d’entreprises et l’emploi.
Les propositions de la Fondation iFRAP
- Pour les donations en ligne directe, consentir un abattement de 400.000 euros par part en revenant à une durée de 6 ans pour le renouvellement de ce droit à abattement, fixer un taux de 10% jusqu’à 2.000.000 d’euros par part, 20% au-delà ; fixer un taux de 40% maximum pour les autres donations ;
- Exonérer les transmissions d’entreprises suivant le modèle allemand avec engagement de conservation des titres et d’emploi, et suppression des pactes Dutreil ;
- En matière de successions, consentir un abattement de 200.000 euros par part en ligne directe ou fixer un taux de 20% en ligne directe jusqu’à 2.000.000 d’euros par part, 25% jusqu’à 5.000.000 euros, 30% au-delà ;
- Autrement qu’en ligne directe, consentir un abattement de 150.000 euros par part, fixer un taux de 30% jusqu’à 2.000.000 euros par part, 45% au-delà.