Au port de Marseille, UNE grève QUI NE PASSE PAS
Un article des Echos du 14 octobre cite les travaux de la Fondation iFRAP sur le quasi monopole de la CGT sur le port de Marseille.
"Un pouvoir né de l'après-guerre
Il faut remonter à la libération de Marseille après la guerre pour comprendre d'où la CGT tire son pouvoir - et son impunité -sur le port. « Les communistes et les socialistes se sont alors partagé Marseille, explique un auteur de la fondation Ifrap, l'Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques. Le port pour les premiers, la mairie pour les seconds. Quand il a réalisé son erreur en constatant la montée en puissance de la CGT, Gaston Defferre a pactisé avec Force ouvrière pour les emplois de la ville. Ses successeurs, Robert Vigouroux et Jean-Claude Gaudin, ont perpétué la tradition. Mais, au lieu de permettre plus de démocratie, ce partage a coupé la ville, en conférant deux monopoles territoriaux à deux syndicats. Le résultat est qu'il n'y a pas de véritable contre-pouvoir syndical ni à la ville ni sur le port ; et comme les autorités ferment les yeux dans la plupart des cas pour acheter la paix sociale, chacun peut faire ses petites affaires tranquillement. » "
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